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Les Pandawas se servent de cette cape comme protection contre les intempéries et comme accessoire de danse. Ils la posent à terre, au centre d'un cercle de danseurs éméchés. Puis, ils commencent leur chorégraphie improvisée sans que le pied touche le sol en dehors de la zone délimitée par ce vêtement.
Cette coiffe a la propriété de faire dire au porteur des promesses qu'il oublie aussitôt. Est-ce parce qu'elle exerce une pression sur les zones de la mémoire ou sur celle du langage ? Nul ne le sait précisément. L'important est de ne prendre en compte que les paroles les moins extravagantes.
Cette ceinture aide les Pandawas à se tenir à peu près droit lorsqu'ils sont saouls, ce qui leur arrive souvent. Dans ces moments-là, ils ont tendance à se sentir englués au sol, alors que la gravité n'a aucun rapport avec cette sensation de pesanteur. Elle est bien trop occupée à assommer les scientifiques à coup de pommes.
Dans certaines contrées, il semble que les Getas Bernacle sont lancées en guise d'insulte pour provoquer les duels. Même si cela peut prêter à sourire, ce n'est finalement pas plus stupide que de frapper l'adversaire avec une paire de gants. L'avantage des Getas Bernacle est d'ajouter une commotion olfactive au coup physique. Les Pandawas n'ont jamais été réputés pour l'hygiène de leurs pieds...
Ce bijou a tendance à rendre les Pandawas un peu moqueurs, surtout après la troisième bière. Ils peuvent même aller jusqu'aux insultes. Mais ce n'est pas très important car, comme le dit le célèbre proverbe Pandawa, « Ventre imbibé n'a pas d'oreille ».
